LE DéSEMBOUAGE

Les cir­cuits fer­més sont clas­sique­ment le siège de cor­ro­sions et d’entartrage qui se traduisent le plus sou­vent par des phénomènes d’embouage. Ceux-ci engen­drent des gênes (bruit de cir­cu­la­tion, manque de chauffage ou de cli­ma­ti­sa­tion), des coûts d’exploitation sou­vent impor­tants (perte de ren­de­ment ; perce­ment tuyau­ter­ies, organes ter­minaux, chaudières).

Pour par­venir à rétablir une qual­ité d’eau sat­is­faisante, le moyen le plus effi­cace est donc la mise en œuvre d’un désembouage.

Nous agis­sons en 3 phases :

• Traite­ment préven­tif : fil­tre mag­né­tique et adoucis­seur d’eau sur l’appoint.
• Désem­bouage :

La mise en œuvre d’un désem­bouage peut s’effectuer de divers­es façons, notam­ment lors de la phase de rinçage (phase essen­tielle), en fonc­tion de la con­fig­u­ra­tion tech­nique de l’installation mais égale­ment des désor­dres ren­con­trés et de vos prérogatives :

• Désem­bouage com­plet de l’installation jusqu’au net­toy­age des émet­teurs si les désor­dres con­statés sont local­isés dans les ter­minaux principalement.
• Désem­bouage hydrop­neu­ma­tique à par­tir des pieds de colonne si la majeure par­tie des émet­teurs fonc­tion­nent et que les désor­dres sont local­isés sur la par­tie pro­duc­tion et/ou réseau principal.
• Désem­bouage glob­al à par­tir de la chauf­ferie, en isolant les départs un/un, si le réseau est peu emboué et/ou s’il s’agit d’une presta­tion préven­tive dans le cadre, par exem­ple, d’une réno­va­tion de chaufferie.

À titre indi­catif, vous trou­verez ci-dessous, un tableau met­tant en avant le taux d’élimination des boues (taux d’efficacité) en fonc­tion de la procé­dure de rinçage :

Traite­ment préven­tif afin d’éviter le retour des boues.